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Actualités

Mise à jour : juillet 2022

 

Musée du Grand Siècle à Saint-Cloud : 2BDM remporte le marché avec l’architecte Rudy Ricciotti

 

Le département des Hauts-de-Seine lance en 2020 le marché global de performance pour la création du Musée du Grand Siècle dans l’ancienne caserne militaire de Saint-Cloud.

 

L’opération d’une valeur de 104 millions d’euros est remportée par l’équipe de maîtrise d’œuvre mandatée par Fayat Bâtiment et composée de Rudy Ricciotti pour l’architecture, 2BDM pour le patrimoine,  Scénarchie et Atelier FCS pour la scénographie et la muséographie, et l’agence TER pour le paysage.

 

Aux deux bâtiments Charles X et Second Empire s’ajoutera une construction neuve de 1 300 m², créant ainsi un ensemble architectural complet et prêt à accueillir des collections présentant un large panorama de la civilisation française du XVIIe siècle.

Mise à jour : novembre 2021

 

2/2   Flèche de Saint-Denis : Jacques Moulin répond à la tribune publiée le 29 septembre 2021 par Le Point

 

Le Point a publié le 29 septembre 2021 une tribune rédigée par deux historiens de l’art, Mathieu Lejeune et Maxime L’Héritier. Elle a été signée par 126 autres prétendus « experts »* qui s’élèvent contre le projet de remontage de la flèche de Saint-Denis. Toutes les opinions peuvent s’exprimer, mais celles des historiens ne sont respectables que si elles répondent à une réelle rigueur intellectuelle. L’exactitude des faits, la vérité documentaire, la valeur des connaissances distinguent la position des scientifiques de celle des charlatans. Dans l’approche d’un projet qui se déroule sous nos yeux, comme celui de Saint-Denis, les historiens bénéficient d’informations plus nombreuses et accessibles que celles des siècles passés. Il ne tient qu’à eux d’aller les chercher, et cette démarche relève de la même discipline de métier. C’est sur le sérieux de leur analyse qu’ils bénéficieront – ou non – du respect public. Or, les cinq arguments avancés sous le chapeau de la tribune « Non au projet flèche ! » relèvent d’une désinformation édifiante.

Dès 1971, la municipalité de Saint-Denis – et non un « vœu personnel » de son maire – avait souhaité le remontage du clocher nord de la basilique, avec sa flèche**. Le projet a été étudié par les services du ministère de la Culture et officiellement approuvé en 1993. La seule réserve concernait le financement de l’État, qui devait être consacré en priorité aux travaux de restauration du monument. Ensuite, le projet a été soutenu sans discontinuité par les municipalités successives de Saint-Denis, ainsi que par de nombreux médiévistes, comme Jacques Le Goff et Alain Erlande-Brandenburg. Il a repris corps après la restauration de la façade occidentale de l’église. Complété par une étude plus précise effectuée en 2016, il a été soumis aux multiples avis réglementaires, puis de nouveau approuvé par le ministère de la Culture. Le projet s’inscrit ainsi dans une démarche longue, dans le respect le plus complet des chartes internationales sur la conservation des Monuments historiques, et il ne remet nullement « en cause le fonctionnement de nos institutions en matière de protection du patrimoine », bien au contraire. Lire la suite...

Mise à jour : novembre 2021

 

1/2   Flèche de Saint-Denis : Mathieu Lejeune et Julien de Saint Jores, des avis divergents 

 

 

[Interview] La polémique ne retombe pas au sommet de la basilique Saint-Denis. Les opposants au projet de restauration de la flèche montent au créneau. L’un d’entre eux, l’historien de l’art médiéval Mathieu Lejeune n’hésite pas à parler de gabegie et de vandalisme.

https://www.lavie.fr/idees/histoire/la-reconstruction-de-la-fleche-de-saint-denis-est-un-vandalisme-patrimonial-78494.php 

 

[Interview] Julien de Saint Jores, directeur de l’association Suivez la flèche, qui assure la maîtrise d’ouvrage du chantier de reconstruction de la flèche de la basilique Saint-Denis, répond aux arguments avancés par ses détracteurs.

https://www.lavie.fr/christianisme/reconstruire-la-fleche-de-saint-denis-vise-a-la-remettre-en-lumiere-et-a-lui-redonner-une-dynamique-78714.php

Mise à jour : mai 2021

 

Ouverture de l’Hôtel de la Marine, Place de la Concorde

Après près de cinq années de travaux, l’Hôtel de la Marine fait peau neuve et ouvre ses portes au public.
On pourra y pénétrer par la grande cour et retrouver un ensemble de commerces : restaurant, café, boutique, librairie, atelier de dégustation, salon de thé…
Au premier étage du bâtiment, se tiendra aussi une exposition temporaire d’art contemporain commanditée La Fondation Collection Al Thani.

Le clou du spectacle seront les salons d’apparat, anciens lieux de vie de l’intendant du garde-meuble, qui permettront une promenade au cœur de l’art de vivre du XVIIIème.
Les travaux de restauration du clos et du couvert seront suivis de près par une restauration générale, sous la direction de Christophe Bottineau.

L’Hôtel de la Marine est édifié entre 1758 et 1772 par Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du Roi, au cours de l’aménagement de l’actuelle place de la Concorde (ancienne place Louis XV).
La première fonction de l’édifice est celle du garde-meuble de la Couronne : un lieu d’entretien et de conservation des meubles destinés aux résidences royales.
Il servit aussi de dépôt pour les artisans, les artistes et les grandes manufactures du Royaume.

Dès ses débuts, l’Hôtel a déjà une portée nationale. En 1777, il est ouvert au public de Pâques à la Toussaint. Il devient pour ainsi dire, le premier musée d’art décoratifs parisien.
En 1789 lorsque Louis XVI, forcé de quitter Versailles, vient s’installer aux Tuileries, il fait transférer le secrétariat d’Etat des armées de la Marine au garde-meuble.
Depuis cette période et jusqu’en 2015, on observera toujours la présence d’officiers de la Marine française au sein des bâtiments.

En 2015, le département Marine de l’armée française s’installe à Balard, dans le sud de Paris, sur le nouveau site du ministère de la défense.
L’immeuble est alors confié au Centre des Monuments Nationaux qui endosse son rôle de maître d’ouvrage et entame à cette date, une restauration complète du bâtiment.

La Chapelle Royale enfin dévoilée 

 

 

 

La chapelle Royale de Versailles est un chef-d’œuvre de Jules Hardouin‐Mansart et probablement l’expression la plus aboutie du grand style royal voulu par Louis XIV.

 

Elle est aussi un édifice paradoxal au sein du château, à la fois œuvre autonome et partie intégrante du palais.

 

 

Face à la dégradation importante de certaines pièces de sa charpente, l’édifice était en soins palliatifs et sa restauration relevait de l’urgence.

Les travaux initiés en 2017 sont enfin achevés et la figure étincelante de la nouvelle chapelle, dévoilée au grand jour.

 

Pendant presque cinq années, sous ses immenses échafaudages aux bâches bariolées, la charpente a subi une restauration complète. La statuaire, les bas-reliefs, les menuiseries, la couverture et les vitraux ont eux aussi été restaurés et tous les plombs décoratifs entièrement remis en dorure, redonnant à la chapelle du Roi Soleil son aspect originel pré-révolution.

Le Mobilier national en cure

 

Classé au titre des Monuments historiques en 1965, le Mobilier national est un édifice majeur des frères Perret.

Il a été construit en 1936 pour abriter le garde-meuble du Mobilier national et a conservé sa fonction depuis cette date.

 

Le bâtiment présente des pathologies courantes pour un ouvrage de ce type, qui révèlent son vieillissement naturel,

mais également une utilisation devenue parfois inadaptée.

 

En 2015, Le bâtiment Perret a fait l’objet d’une étude préalable à la restauration du clos et du couvert.
Cette étude a permis de mieux connaître les dispositions des structures, marquises et couvertures.

Parallèlement à l’étude, des essais ont été menés durant l’année 2015, permettant d’élaborer un protocole de restauration pour les bétons et les dômes de pavés de verre.

A partir de ce travail préalable, l’opération a été programmée en trois phases de travaux comprenant :
La restauration de la façade Sud de la cour et de sa marquise, la restauration de la façade Est de la cour et de sa marquise, du pignon en retour, et des façades et couvertures du pavillon Est.

Achèvement des travaux à l’abbaye de Fontevraud, pour l’ouverture du Musée d’art Moderne de la donation Martine et Léon Cligman 

 

A la suite du don des époux Cligman, d’une grande partie de leur collection d’art moderne, à l’Etat et à la Région, une convention tripartite a été mise en place pour reconvertir le bâtiment de la fannerie appartenant à l’abbaye royale de Fontevraud, en « musée d’arts, donation Martine et Léon Cligman ».

 

Très beau bâtiment, idéalement placé dans l’abbaye, et présentant des espaces adaptés à une fonction muséale, la fannerie est le dernier bâtiment monastique construit sous l’Ancien Régime, en 1786. Très rapidement modifié pour les besoins de l’établissement pénitentiaire qui prendra place dans l’abbaye au lendemain de la Révolution, il a fait l’objet d’une restauration de ses façades et toitures dans les années 2000 et d’une étude archéologique réalisée en 2002.

 

Le bâtiment est actuellement désaffecté et Christophe Batard, au titre de sa fonction d’architecte en chef des Monuments historiques, a aujourd’hui la charge de conduire cette opération de réhabilitation, en collaboration aves les bureaux d’études Khephren et Betom.

 

La particularité de ce projet réside dans le fait que le bâtiment de la fannerie appartienne à un ensemble monumental déjà constitué avec son propre fonctionnement et dans lequel ce musée d’arts devra naturellement trouver sa place.

Ecole militaire : premières livraisons sur le bâtiment principal

 

Depuis Janvier 2020, les premiers travaux de restauration du pavillon central de l’École militaire s’achèvent.

Menée sous la direction de 2BDM et sous la maîtrise d’ouvrage de l’OPPIC, l’opération porte sur les façades, couvertures et décors sculptés de ce bâtiment

construit entre 1764 et 1773 d’après les plans de l’architecte Ange-Jacques Gabriel.

 

Composé d’un pavillon central et de deux ailes latérales avec retour d’équerre côté cour, l’édifice, protégé au titre des Monuments historiques entre 1913 et 1988,

relève d’un ordonnancement urbain tout à fait remarquable puisqu’il fait face au Champ-de-Mars qui s’inscrit dans son axe, complétant ainsi sa composition.

 

Les premières tranches de travaux ont permis la restauration de la toiture du dôme ainsi que la restauration de la façade en pierre de taille du pavillon central, situé face au Champs-de-Mars.

La restauration des élévations de l’aile Est a également été achevée. Dans un souci de mutualisation des moyens, les tranches ont été menées simultanément.