
Christophe Batard
Après une formation à l’Ecole d’architecture de Bretagne, Christophe Batard est architecte D.P.L.G en 2000. A la suite d’une collaboration avec Frédéric Didier, alors ACMH, il obtient le titre d’Architecte des bâtiments de France après sa réussite au concours d’Etat en 2002. Il exercera ce rôle au titre d’ABF de l’Oise, jusqu’en 2004. Préparant cette année-là les concours de l’Ecole de Chaillot, il est reçu au concours d’architecte en chef des monuments historiques et est nommé dans la Manche et les Côtes d’Armor où il conduit notamment les études et chantiers des cathédrales de Saint-Brieuc et de Coutances. De 2010 à 2015, il est chargé du 4e arrondissement de Paris où il dirige la restauration de la bibliothèque de l’Arsenal et la restauration et l’aménagement du Mémorial des Martyrs de la Déportation. Le ministère de la Culture lui confie ensuite la maîtrise d’œuvre de plusieurs édifices tels que la cathédrale et le château d’Angers, l’abbaye Royale de Fontevraud ou encore le Domaine National de Rambouillet. En 2019, il prend la charge du Val-de-Marne et du Quartier des Héronnières du Domaine national de Fontainebleau. Attaché à la thématique de la reconversion du patrimoine bâti, il a conduit divers projets dans ce sens tels que le Musée de la Donation Cligman dans l’abbaye de Fontevraud, le Musée des Capucins à Coulommiers, le Centre culturel et de photographie dans les murs de l’ancienne prison de Guingamp, l’ancien hôpital Richaud à Versailles ou encore, le chantier de relogement du musée de la Libération de la Ville de Paris dans les octrois d’Enfer.

Architecte en chef des Monuments Historiques
Chargé du Maine-et-Loire, du Val-de-Marne, du quartier des Héronnières au domaine national de Fontainebleau, du Château et domaine de Rambouillet

Architecte en chef des
Monuments Historiques
Chargé des 1er et 4ème arrondissements de Paris et de l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde
Christophe Bottineau
Né en 1969, Christophe Bottineau est architecte D.P.L.G en 1993, diplômé de l’école de Paris-Tolbiac, alors qu’il poursuit des études d’histoire de l’art à la Sorbonne et à l’Ecole du Louvre en parallèle. En 1997, il est diplômé de l’école de Chaillot et exerce au titre d’architecte du patrimoine auprès de Bernard Fonquernie, architecte en chef des monuments historiques, pendant quatre années. Il est reçu à son tour au concours des architectes en chef en 2001 et reçoit la charge des départements de la Moselle, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort. Aujourd’hui, Christophe Bottineau est responsable des 1er et 4e arrondissements de Paris ainsi que de l’Hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde. Il a également travaillé à la restauration du château du Haut-Koenigsbourg dans le Bas-Rhin, à celle de la Bibliothèque universitaire et du Palais du Rhin à Strasbourg, à de nombreuses églises à Metz ou à Strasbourg, ainsi qu’à la conservation comme lieu de mémoire du camp de Natzwiller-Struthof. A Paris, il restaure et valorise des édifices prestigieux tels que le Palais Royal (Conseil d’Etat, Conseil constitutionnel, ministère de la Culture, Comédie Française…), le Palais de Justice, la Sainte-Chapelle, ou encore la Place Vendôme et les Hôtels d’Aumont et de Sully dans le Marais. Christophe Bottineau assure également la maîtrise d’œuvre de monuments historiques appartenant à des propriétaires privés comme l’Hôtel de Bourrienne et l’Hôtel de Broglie à Paris.
Frédéric Didier
Après des études d’architecture à l’école de Paris Val-de-Seine, Frédéric Didier est diplômé de Chaillot en 1985. Il poursuit ensuite son cursus à l’Ecole du Louvre, se consacrant trois années durant à la thématique « Architecture et décor des grandes demeures ». En 1987, il est reçu au concours des architectes en chef des monuments historiques et devient le plus jeune lauréat depuis 1920. On lui confie alors les départements de la Côte-d’Or et des Deux-Sèvres. A ce jour, Frédéric Didier a aussi la charge territoriale des monuments de Saône-et-Loire (abbaye de Cluny, Cathédrale d’Autun…), ainsi que de la ville et du Château de Versailles au sein duquel s’est installée une antenne de l’agence 2BDM. Frédéric Didier a assuré, la responsabilité des chantiers de restauration des façades, toitures et décors de la galerie des Glaces, des salons de Mercure et de l’Abondance, de la remise en place de la grille royale ou des extérieurs de la Chapelle royale dans le légendaire Château de Versailles. L’architecte mène également de nombreux projets issus d’appels d’offres publics. Il travaille ainsi sur la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, sur les peintures murales de l’église romane d’Anzy-le-Duc ou à la restauration du château d’Asnières et du Pavillon des Indes de Courbevoie. De même, il conduit des opérations pour des maîtrises d’ouvrage privées, avec l’aménagement du domaine du Montcel à Jouy-en-Josas, des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph à Lyon, ou la restauration du château de Montmoyen en Côte d’Or et du château de Moncley dans le Doubs.

Architecte en chef des
Monuments historiques
Chargé de la Saône-et-Loire,
de l’Yonne,
de la ville, du domaine et du Château de Versailles

Architecte en chef des
Monuments Historiques
Chargé de la Seine-et-Marne
et de la Seine-Saint-Denis,
ainsi que du Mobilier National
de la Manufacture des Gobelins,
de l’Ecole Militaire
et des jardins de Versailles
Jacques Moulin
Né en 1954 à Paris, Jacques Moulin se passionne pour les monuments dès ses premières années de lycée. Il effectue ses études d’architecture à l’école de Paris-La défense, tout en travaillant avec Georges-Henri Pingusson et Marcel Lods. Parallèlement, il suit une formation d’historien de l’art à la Sorbonne, sous la direction d’Alain Erlande-Brandenburg. Diplômé de Chaillot, il passe en 1984 le concours d’architecte en chef des Monuments historiques auquel il est reçu. Devenu professeur à l’école de Paris-La défense, il restaure et aménage de très nombreux monuments, en particulier les cathédrales d’Orléans, Meaux et Saint-Denis, les jardins de Vaux-le-Vicomte, Saint Germain-en-Laye, Aunoy et Sceaux, les châteaux de Champs-sur-Marne, Chamerolles, Blandy-les-Tours, Hautefort, Beaugency, Bellegarde et Sully-sur-Loire ; l’abbaye Saint-Séverin de Château-Landon et les églises de Lourps, à Longueville, Saint-Ayoul de Provins, Saint-Éliphe de Rampillon, Saint-Mathurin de Larchant, Saint-Étienne de Beaugency, Saint-Benoit-sur-Loire… Après s’être occupé dix ans du château de Fontainebleau, il est actuellement chargé par le ministère de la Culture des jardins de Versailles, de la manufacture des Gobelins, du Mobilier national et de l’École militaire. Sur ses chantiers, Jacques Moulin s’est attaché à une découverte beaucoup plus précise des monuments et au respect de leurs anciennes techniques de construction. Pour progresser dans leur connaissance, il imagine le chantier expérimental de Guédelon, grâce auquel il obtient successivement le Prix européen du tourisme en 2000 et le prix européen d’architecture Philippe Rotthier en 2005. Il a également mis au point les premières techniques de greffes numériques, qui ont renouvelé la restauration des monuments les plus gravement atteints Grâce à un travail régulier avec les élus, ses interventions à Provins, Blandy-les-Tours, Château-Landon ou Chamerolles ont permis à des sites méconnus d’atteindre une véritable reconnaissance publique. Il poursuit aujourd’hui cette démarche avec la restauration du parc de Sceaux, le remontage de la flèche de Saint-Denis et de nombreux chantiers privés. Auteur de nombreux livres et articles, il est actuellement membre du bureau et du comité des publications de la Société française d’archéologie.